Selon la présentation, M. Handler a rappelé que les détails de l’implication de Jefferies dans First Brands Group et sa relation avec la société ont été divulgués de manière transparente au cours du week-end.
M. Handler a expliqué que l’on ne sait pas encore exactement ce qui est arrivé à First Brands, soulignant que de plus amples détails seront révélés au fur et à mesure de l’avancement de la procédure de faillite.
« Je veux juste dire ceci – c’est notre opinion personnelle – nous pensons que nous avons été trompés », a-t-il déclaré.
M. Handler a également expliqué qu’un concurrent était confronté à une situation similaire, mais qu’il ne considérait pas qu’il s’agissait d’un problème systémique. Il a ajouté qu’il s’était entretenu avec de nombreux investisseurs, PDG et représentants de l’industrie et que le climat économique général restait « plutôt bon ».
M. Handler a souligné que de tels événements dans le secteur financier sont généralement des signaux d’alerte précoce, mais dans ce cas-ci, aucun schéma de ce type n’a pu être détecté.
La banque Zions, basée dans l’Utah, a annoncé dans un document déposé auprès de la SEC qu’elle avait découvert des irrégularités dans deux prêts commerciaux qui ont entraîné une perte de 50 millions de dollars.
La Western Alliance Bank, basée en Arizona, a également signalé à la SEC qu’elle avait déposé une plainte contre un emprunteur pour fraude.
Ces révélations sur les irrégularités de certains prêts ont suscité des inquiétudes sur les portefeuilles de prêts des banques et une chute des actions bancaires.
Les actions du Jefferies Financial Group, qui avait déjà mis en garde contre les risques liés aux prêts accordés au First Brands Group, qui a déposé son bilan le mois dernier, ont chuté de plus de 10 % hier. Toutefois, à 22 heures, heure locale (10 heures IST), les actions de la société s’étaient redressées de plus de 6 %.
